ALGÉRIE, L'AURÈS. BENJAMIN SARRAILLON (1902-1989), peintre, dessinateur, illustrateur

Voyage à Rouffi (Ghouffi) dans l'Aurès, années 1950.

Documentation photographique provenant des archives du peintre et illustrateur Benjamin SARRAILLON auteur de l'ouvrage illustré : Rouffi dans l'abime de l'Aurès, 1957 Rouffi dans l'abime de l'Aurès est composé d'illustrations dessinées et peintes, réalisées sur le motif, au cours d'un long voyage effectué avec son épouse. Le peintre semble s'être ensuite servi de ses archives photographiques comme réserve de sujets à nombreuses reprises au fil des années.

Dans son œuvre peint et graphique, Benjamin Sarraillon s'attache à représenter les hommes, les femmes et les enfants de ce territoire dans style néo-réaliste, privilégiant les types et le pittoresque des paysages. Ses sujets correspondent à ses photographies. Ces dernières, même exécutées par un amateur, reflètent l'œil d'un artiste et constituent un saisissant témoignage visuel sur la population, leurs intérieurs et leur environnement. Le peintre auto-édite la première édition de son livre.

A) Plus de 200 contacts (4,5 x 3,5 cm et 3 x 3,5 cm) parfois en plusieurs vues (2 ou 4)

Certains tirages ne sont pas en bon état et ont subi de nombreuses manipulations. Ils étaient probablement classés et montés par séries dans un album. Traces d'encollage.

B) Plus de 200 négatifs films correspondant aux tirages. Certains négatifs ne sont pas en bon état et ont subi des manipulations.

C) 2 contacts (avec leurs négatifs) où figurant Benjamin Sarraillon

D) 2 tirages argentiques d’époque issus du fonds d'archives.

E) Plus de 120 dessins sur papier calque, certains signés. De format

moyen : 25 x 20 cm. Ces dessins sont des esquisses et croquis ayant servi, entre autres, aux illustrations de son ouvrage ainsi que probablement à son travail sur pierre lithographique.

Né en France, dans la Drôme, Benjamin

Sarraillon débute sa carrière de peintre en

Algérie en 1 924. Il réalise des dessins pour

la presse, la publicité, et des illustrations. Il

pratique aussi la lithographie et la peinture.

Sarraillon fait partie des peintres dits "orientalistes",

se réfèrant à Etienne Dinet, son

maître. Il écrit dans une lettre : « J'ai toujours

traduit sans compromission, des hommes,

femmes, enfants, leurs mœurs, leurs

coutumes, avec le souci constant de la vérité;

ainsi d'ailleurs que leur environnement, qu'il

soit Arabe, Kabyle, Chaouia...».

Lors de l'indépendance de l'Algérie en 1 962,

Sarraillon revient en France et s'installe dans

le Sud de la France.

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